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Antipasti #5. Complètement hérétique : crème d’aubergines au sésame et Passacaille made in China

De l’antipasto italiano, serais-je en train de glisser vers le mezzé libanais ? Ne vous fiez pas aux apparences. La recette que voici est fort éloignée de la spécialité moyen-orientale la plus connue (après le taboulé et le houmous) : le caviar d’aubergines.

C’est pour ça que j’ai préféré l’appeler crème plutôt que caviar d’aubergines ou encore (plus ethniquement connoté) moutabal ou baba ganousch.

Enfin peu importe, l’essentiel est de faire voyager les papilles, pas de donner des noms à des préparations culinaires (je laisse ce soin à ceux dont c’est le métier, ces spécialistes du mot qu’on nomme lexicologues).

Voici comment s’y prendre pour concocter la plus délicieuse et la moins orthodoxe des crèmes d’aubergines.

1. D’abord, on ne fait pas griller les aubergines pour récupérer la chair, mais on les épluche (et encore, pas obligé), puis on les coupe en petits morceaux et on les fait cuire à la vapeur (10 minutes maxi dans le panier du cuiseur à riz, par exemple). Voilà qui ravira ceux qui n’ont pas ou plus de four, ceux qui n’ont pas de jardin et donc pas de barbecue. 

2. On évite l’ail cru, par égard pour l’oesophage des convives et par égard pour son voisin de sieste. La (ou les) gousse(s) d’ail, on la cuit à la vapeur aussi, avec les aubergines. 

3. On n’utilise pas la pâte de sésame libanaise (tahiné), mais sa cousine chinoise, à acquérir chez Tang ou dans n’importe quelle épicerie asiatique. La différence ? En Chine le sésame est torréfié avant d’être broyé, le résultat est plus goûteux, mais surtout il n’y a pas cette amertume typique du tahiné. 

4. On ne met pas d’huile d’olive, ni de cumin. Tant qu’à faire, on tourne carrément le dos à la Méditerranée et on ajoute plutôt un filet d’huile de sésame au moment de servir, sans avoir la main trop lourde, car c’est fort en goût (et que ça fait facilement double emploi avec la pâte de sésame). 

Récapitulons : 

– 500g d’aubergines (rondes si on en trouve, il y a plus de chair et moins de peau, c’est de l’épluchage en moins).
– 2 cs moyennes de pâte de sésame chinoise
– 1 gousse d’ail 

– 1 filet d’huile de sésame
– sel, poivre (au goût)
– 1 cs de graines de sésame légèrement torréfiées à la poêle (pour le décor)
– quelques feuilles de coriandre fraîche (à mélanger au dernier moment pour ne pas qu’elles s’oxydent).

C’est doux, onctueux, délicatement parfumé. Cela se tartine sur tout ce que vous voudrez, mais c’est encore meilleur comme « dip » pour accompagner des brochettes de viande ou de volaille. Avec des keftas d’agneau (et hop, on repasse de la Chine à un Orient moins extrême), c’est génial.

A vos barbecues ! Pour ma part, je tartine, c’est plus prudent quand on passe l’été entre une tour de verre et un appartement parisien (les pompiers ont bien assez de boulot comme ça).

Pour accompagner tartines ou brochettes, voici une curiosité musicale au moins aussi hérétique que la recette du jour : une passacaille chinoise ! Non, ce n’est pas une blague. Je viens de retrouver cet opus dans ma discothèque. Cette « nouvelle passacaille » (s’agit-il vraiment de la traduction du titre original « Xin Xingjie » ? La Mangue viendra peut-être à mon secours sur ce point) semble effectivement construite sur un motif mélodique qui revient sans cesse, comme la passacaille de de notre Occident baroque.

Antipasti #3. Peperoncini farcis à la « burrata » : love at first bite

L’antipasto du jour, ce sont des « peperoncini » (petits piments méditerranéens généralement un peu plus relevés que des poivrons) farcis d’un fromage nommé burrata. Jamais entendu parler de burrata ? Il est vrai que c’est une spécialité italienne plutôt rare par chez nous, encore qu’on commence à en trouver plus facilement depuis quelques années.

La burrata est née dans une petite localité de la région de Bari, au coeur des Pouilles (le talon de la Botte). C’est une préparation à base de mozzarella, sauf que c’est beaucoup, beaucoup plus addictif. Personne n’y résiste, même ceux qui n’aiment pas beaucoup le fromage. Avec la burrata, on se laisse envoûter dès la première bouchée. C’est tout moelleux, tout crémeux, tout frais, trop bon !

A quoi ça ressemble ? A ceci : 

La forme évoque une bourse, comme souvent avec les fromages italiens : pensez à toutes les sortes de scamorze, ces fromages que l’on fait sécher en les suspendant par le « col », ce qui leur confère cette forme typique.

L’enveloppe de pâte filée renferme un mélange de morceaux de mozzarella et de « panna fresca » (crème fraîche italienne), ce qui lui donne ce goût légèrement acidulé et cette consistance très très crémeuse. Traditionnellement, la burrata est emballée dans des feuilles d’asphodèle comme sur la photo ci-dessus. Mais comme le P’tit Billy, on trouve plus souvent, de nos jours, une fausse feuille en papier…

Que peut-on faire avec de la burrata ? La tartiner, la manger telle quelle ou avec de l’huile d’olive et du basilic, l’utiliser comme un fromage à fondre, dans une tarte, un gratin… Mais le mieux est encore de la déguster telle quelle, à la petite cuiller. Impossible de s’arrêter, c’est une vraie tuerie.

Où en acheter ? J’ai trouvé la mienne au marché d’Aligre. Sous la halle couverte, où il y a un spécialiste de produits italiens qui en fait régulièrement venir. Elle est de très bonne qualité. Il y a sans doute d’autres adresses où se fournir à Paris et sans doute qu’on peut en trouver ailleurs en France, malheureusement je n’ai pas d’adresses à vous fournir.

Si vous avez la chance (sur ce même marché d’Aligre, par exemple) de trouver également des petits piments allongés ou ronds, vous pourrez utiliser un peu de votre burrata pour confectionner ces « peperoncini ripieni ». A défaut de burrata, faites-les à la manière classique, avec du chèvre ou du brebis frais. C’est moins bon, mais ça se mange 😉

A croquer en tête à tête, un soir d’été, en vacances quelque part très au Sud, à l’ombre des oliviers… et avec un verre d’Aglianico del Vulture.

Peperoncini farcis à la burrata

en souvenir d’un premier été dans les Pouilles 

– 500g de mini poivrons ou de petits piments ronds ou allongés, rouges ou vert pâle
– 1 burrata (vous n’utiliserez sans doute pas tout)
– huile d’olive
– une gousse d’ail
– poivre du moulin (ou du piment d’Espelette)
– 1 cs de baies roses
– 2 feuilles de laurier
– 1 litre d’eau
– 25 cl de vinaigre blanc
– 2 ou 3 branches de thym frais

1. Portez à ébullition l’eau et le vinaigre avec un peu de gros sel, les feuilles de laurier et les baies roses.

2. Pendant ce temps, ôtez la partie supérieure des poivrons au niveau du pédoncule (jetez ces derniers), grattez délicatement l’intérieur pour enlever les graines et les nervures blanches sans abîmer la chair. Travaillez avec des gants pour éviter les brûlures si vos petits peperoncini sont piquants.

3. Plongez les poivrons dans le liquide frémissant et laisser cuire 2-3 minutes maximum avant de les égoutter.

4. Mélangez la burrata avec la gousse d’ail pilée et un peu de poivre du moulin ou de piment d’Espelette.

5. Lorsque les poivrons sont bien refroidis, farcissez-les de fromage. Effeuillez le thym frais par dessus et réservez au réfrigérateur jusqu’au service.

Si vous voulez conserver ces peperoncini plus longtemps, rangez-les dans un bocal rempli d’huile d’olive et stockez au frais.

Croquez-en un : c’est doux et crémeux de prime abord, puis un peu piquant sur l’arrière, ça vous titille les papilles, miam… il vous en faut un autre, vite, tout de suite… et puis un 3e… et puis finalement il n’en reste plus un seul !

Antipasti, les classiques #2. Petits calamars comme à Venise

Enfin un peu de chaleur, l’été commence à ressembler à l’été, profitons-en, à défaut de partir en vacances.

 

Je dis ça, mais je n’en profite pas du tout, car plus la température extérieure monte, plus la climatisation de la BnF s’emballe. C’est une véritable plaie, bientôt il va falloir ajouter aux 5 kg de barda habituel (bento + thermos + livres + ordinateur portable des fois que…) un pantalon en velours, des charentaises fourrées, une polaire voire un bonnet.

Après les petits artichauts à l’huile, voici un autre classique des classiques dans la série « antipasti » : des petits calamars en salade.

Tendres, assortis de quelques poivrons et tomates pour un ensemble aux couleurs arlequines, ces calamars évoquent pour moi le marché au poisson de Venise : la première fois que j’y suis allée, je suis restée stupéfaite, je n’avais jamais vu autant de bestioles de ce genre, de toutes tailles et de toutes couleurs, du poulpe le plus effrayant aux adorables petits supions.

Petits calamars en salade

Le secret pour que les calamars soient tendres à souhait : des petites bêtes (supions, chipirons même) la cuisson ultra brève et quelques heures de macération. Simple mais essentiel ! 

– 750g de petits calamars avec les tentacules (on peut les prendre surgelés, ça marche très bien même s’ils ont moins de goût, mais il faut qu’ils soient de très petite taille, la chair peu épaisse)
– 20 cl de vinaigre blanc ou cristal (environ)
– 150 d’un mélange de poivrons rouges, verts, jaunes
– 2 petites échalotes
– 1 gousse d’ail
– 100g de petites tomates
– un mélange d’herbes fraîches : ici sarriette, romarin, basilic, persil
– sel, poivre du moulin
– huile d’olive, de bonne qualité (oui, je radote comme une vieille fille acariâtre)
– un peu de vinaigre balsamique blanc ou de vinaigre de vin blanc pour rectifier l’assaisonnement final

1. Nettoyez les calamars, enelever les têtes et la poche d’encre s’il y a lieu, gardez les tentacules (c’est si joli… non ? vous n’êtes pas d’accord ?) et si possible, gardez les calamars entiers (ne les coupez pas en morceaux). 

2. Portez à frémissement 1 litre d’eau et 20 cl de vinaigre blanc. Pendant que le liquide chauffe, épépinez et taillez les tomates en dés, taillez les poivrons de même, émincez finement l’échalote, mélangez le tout avec la gousse d’ail passée au presse-ail, ciselez les herbes finement et ajoutez-les au mélange, salez et poivrez, asaisonnez généreusement d’huile d’olive afin de couvrir largement le mélange (indispensable si on veut éviter une rapide détérioration des légumes). 

3. Plongez les calamars dans la casserole frémissante (chantante ;-), attendez la reprise de l’ébullition et égouttez-les aussitôt, passez-les sous un filet d’eau froide pour arrêter la cuisson, laissez refroidir complètement avant de les mélanger aux légumes. 

4. Goûtez et rectifiez l’assaisonnement en vinaigre en ajoutant un peu de vinaigre balsamique blanc ou de vinaigre de vin blanc si nécessaire. Laissez mariner au frais 12h au moins avant de déguster.

Antipasti, les classiques #1. Carciofini sott’olio (petits artichauts à l’huile)

 


Pour une fois, point de sucre… que de l’huile ! 😉

Avec ce billet et ceux qui viendront prochainement, j’ai envie de vous faire partager quelques recettes d’antipasti que je réalise souvent en période estivale.

Les antipasti (souvent dits misti, c’est à dire mélangés, variés), vous savez, ce sont ces petites choses que l’Italien grignote en début de repas et de préférence avec un bon verre de vin (ou qui peuvent constituer une dînette rapide, il suffit d’augmenter les quantités et la variété).

Il y a longtemps que j’ai cessé de me fournir en antipasti chez les traiteurs italiens de Paris. Sauf bien sûr pour les charcuteries et les fromages, difficile de se lancer dans l’affinage du parmesan ou dans le séchage du jambon dans un appartement parisien.

Tout ce qui est sott’olio (à l’huile), artichauts, champignons, tomates, calamars, petits oignons, etc. peut se cuisiner à la maison. C’est une belle économie et la préparation est rarement très fastidieuse.

Autre avantage non négligeable, les antipasti fatti in casa ne baignent pas dans une improbable marée d’huile de tournesol comme dans les 3/4, voire les 9/10e des épiceries soi-disant italiennes, même d’un certain standing.

Car si l’antipasto doit vous coûter quelque chose, c’est surtout le prix de l’huile : vous ne vous passerez donc pas d’une vraie, d’une bonne huile d’olive. Oui je sais je radote avec mes histoires d’huile d’olive, mais c’est ainsi, je n’avale ni Carapelli ni Puget, ce genre de marchandise étant à l’huile d’olive ce que le Gros-Plant est au Meursault : tout juste bonne à faire cuire.

Ah, l’Italie… Quand je me remette à préparer régulièrement des antipasti et que je commence à vous écrire à moitié en italien, que je me prenne à rêver à nouveau dans cette langue, c’est que je suis en état de manque. Le dernier voyage remonte à plus de 2 ans maintenant.

Autrefois, je rejoignais 3 ou 4 fois par an un coin du Mezzoggiorno nommé Lucanie ou Basilicate. A cette époque la région était à peu près inconnue des touristes, sauf de quelques excentriques qui avaient lu les terribles descriptions de Carlo Levi dans le Le Christ s’est arrêté à Eboli.

La Lucanie est un endroit où il faut se poser et vivre, se laisser aller à cette généreuse rusticité de l’antique civilisation méditerranéenne. On y apprend à aimer un quotidien provincial et paisible, un peu monotone, à se réjouir à l’idée de pousser jusqu’aux Pouilles voisines,’à AltamuraPeppino e Mina servent une inoubliable pizza primavera et où j’ai goûté pour la première fois à ces petits artichauts à l’huile, ces tendres petits artichauts à l’huile qui font partie des plus classiques des antipasti.

Carciofini sott’olio

– une botte d’artichauts poivrade (en général, il y en a 5-6 dans le lot). Choisissez-les petits, jeunes, tendres, les feuilles ne doivent pas être trop fanées, ils ne doivent pas être ramollos.

– 80 cl d’eau

– 10 à 20 cl de vinaigre de vin blanc (ou de vinaigre de champagne, ou à défaut de vinaigre cristal : en tout cas, le moins coloré possible). Cela dépend de votre appétence pour les saveurs vinaigrées.

– 1 gousse d’ail frais ou jeune passée au presse-ail

– une branche de thym frais

– de l’huile d’olive (quanto basta…)

– 2 c. à soupe de vinaigre balsamique blanc (pour l’assaisonnement final)

– poivre du moulin

1. Portez l’eau et le vinaigre de vin blanc à frémissement avec une c. à café de gros sel.

2. Pendant ce temps coupez les queues des artichauts, puis coupez les pointes au tiers supérieur environ, enfin ôtez les feuilles extérieures de façon à ne garder que le coeur. En gros, vous perdez les 2/3 du volume de départ au moins.

 

3. Plongez immédiatement les artichauts dans le liquide bouillant et laissez cuire jusqu’à ce qu’ils soient tendres (pas défaits non plus… ). Cela prend entre 10 et 20 minutes selon leur taille.

4. Egouttez et laissez sécher et refroidir dans une passoire.

5. Tassez légèrement les artichauts refroidis dans un bocal, ajoutez l’ail pressé (si votre ail n’est pas de première jeunesse, ébouillantez la gousse au préalable), ajoutez également la branche de thym effeuillée, le vinaigre balsamique blanc, 2 tours de moulin à poivre. Couvrez d’huile à hauteur. Fermer le bocal, stockez au frais une huitaine de jours maximum. Meilleurs le (sur)lendemain que le jour-même.

 

Une tatin de tomates cerises au miel de romarin, entre deux bal(l)ades

Je vous préviens, je vais faire ma bêcheuse. Vous êtes encore là ? Vous n’avez pas cliqué pour vous échapper vite fait de ce blog ennuyeux ? Tant mieux pour moi, tant pis pour vous (ou l’inverse).

Quelque chose me contrarie au plus haut point quand je me promène sur internet : les fautes récurrentes sur certains mots de notre belle langue. Prenons le mot balade. C’est un mot très courant. Et pourtant, peu de gens savent l’écrire. Balade est presque toujours confondu avec ballade. Une ballade, c’est un genre poétique et musical. Le terme vient du provençal ballada qui veut dire danse. La Ballade des dames du temps jadis de François Villon n’est pas une promenade. Pas plus que les Ballades pour piano de Frédéric Chopin. A moins de parler littérature, ballet ou musique, il n’y a donc aucune raison d’écrire balade avec deux L. Lorsque je me balade sur la blogosphère, c’est avec un seul L. Hier, je suis allée me balader du côté de Rambouillet, pour une table ronde sur la musique des ballades de troubadours. Ce soir, j’écoute sur mon baladeur les ballades du Trouvère de Verdi en direct d’Orange. Voilà. La leçon est finie.

Sans transition, la recette du jour : c’est une tatin aux tomates cerises inspirée de la recette de Peggy (sur le blog Ma dolce vita). Pas de coppa, du provolone au lieu du fromage de chèvre, une réduction de vinaigre balsamique au miel de romarin en accompagnement. Je me suis pas mal éloignée de la recette d’origine, une fois de plus.

Tatin de tomates cerises au miel de romarin

 

Pour une petite tarte de 20 cm de diamètre (on peut réaliser des tatin individuelles, bien sûr) :

– 500g de tomates cerises
– 100g de miel de romarin
– 100g de provolone en tranches fines
– un peu de romarin frais
– 2 c. à soupe d’huile d’olive
– 10 cl de vinaigre balsamique
– 1 rouleau de pâte feuilletée

1. Faire chauffer le miel dans une casserole et y plonger les tomates cerises. Laisser confire à feu doux 3-4 minutes en remuant délicatement les tomates pour éviter qu’elles n’éclatent. Elles doivent rester fermes. Egoutter les tomates, récupérer le miel. Faire réduire le vinaigre balsamique avec le miel pendant 10 minutes, le sirop obtenu ne doit pas être trop épais. Réserver au frais.

2. Au fond du moule à tarte préalablement huilé, disposer les tomates cerises entières. Saler et parsemer de romarin. Couvrir de tranches de provolone. Disposer la pâte en l’enfonçant légèrement à l’intérieur du moule. Laisser cuire à four moyen environ 25 à 30 minutes.

3. Servir avec un peu de sirop de vinaigre balsamique.

 

On peut broder à l’infini autour de l’idée de base, qui est de faire confire les tomates dans du miel.

Inutile de vous dire que cette tarte très très très bonne… et très indiquée pour accompagner et encourager l’amélioration de la météo parisienne… A très bientôt !