Je vous préviens, je vais faire ma bêcheuse. Vous êtes encore là ? Vous n’avez pas cliqué pour vous échapper vite fait de ce blog ennuyeux ? Tant mieux pour moi, tant pis pour vous (ou l’inverse).
Quelque chose me contrarie au plus haut point quand je me promène sur internet : les fautes récurrentes sur certains mots de notre belle langue. Prenons le mot balade. C’est un mot très courant. Et pourtant, peu de gens savent l’écrire. Balade est presque toujours confondu avec ballade. Une ballade, c’est un genre poétique et musical. Le terme vient du provençal ballada qui veut dire danse. La Ballade des dames du temps jadis de François Villon n’est pas une promenade. Pas plus que les Ballades pour piano de Frédéric Chopin. A moins de parler littérature, ballet ou musique, il n’y a donc aucune raison d’écrire balade avec deux L. Lorsque je me balade sur la blogosphère, c’est avec un seul L. Hier, je suis allée me balader du côté de Rambouillet, pour une table ronde sur la musique des ballades de troubadours. Ce soir, j’écoute sur mon baladeur les ballades du Trouvère de Verdi en direct d’Orange. Voilà. La leçon est finie.
Sans transition, la recette du jour : c’est une tatin aux tomates cerises inspirée de la recette de Peggy (sur le blog Ma dolce vita). Pas de coppa, du provolone au lieu du fromage de chèvre, une réduction de vinaigre balsamique au miel de romarin en accompagnement. Je me suis pas mal éloignée de la recette d’origine, une fois de plus.
Tatin de tomates cerises au miel de romarin
Pour une petite tarte de 20 cm de diamètre (on peut réaliser des tatin individuelles, bien sûr) :
– 500g de tomates cerises
– 100g de miel de romarin
– 100g de provolone en tranches fines
– un peu de romarin frais
– 2 c. à soupe d’huile d’olive
– 10 cl de vinaigre balsamique
– 1 rouleau de pâte feuilletée
1. Faire chauffer le miel dans une casserole et y plonger les tomates cerises. Laisser confire à feu doux 3-4 minutes en remuant délicatement les tomates pour éviter qu’elles n’éclatent. Elles doivent rester fermes. Egoutter les tomates, récupérer le miel. Faire réduire le vinaigre balsamique avec le miel pendant 10 minutes, le sirop obtenu ne doit pas être trop épais. Réserver au frais.
2. Au fond du moule à tarte préalablement huilé, disposer les tomates cerises entières. Saler et parsemer de romarin. Couvrir de tranches de provolone. Disposer la pâte en l’enfonçant légèrement à l’intérieur du moule. Laisser cuire à four moyen environ 25 à 30 minutes.
3. Servir avec un peu de sirop de vinaigre balsamique.
On peut broder à l’infini autour de l’idée de base, qui est de faire confire les tomates dans du miel.
Inutile de vous dire que cette tarte très très très bonne… et très indiquée pour accompagner et encourager l’amélioration de la météo parisienne… A très bientôt !