Biscotti au safran, miel, pignons et noix. Gaudeamus* !

Encore des biscuits, encore des douceurs… Je ne suis pas très portée sur le sucre, mais en ce moment, il y a un grand besoin de consolation et je ne peux terminer un repas sans ma dose de sucreries. Voici des saveurs du Sud à croquer en toute saison, mais que, curieusement, je prépare le plus souvent en été : des biscotti.
Il y a déjà, sur ce blog, une autre recette de biscotti. Ceux que voici produisent un résultat différent, à cause du choix des ingrédients et de la manière de préparer la pâte : ils sont ultra légers et d’une extrême délicatesse.
Safran et miel apportent une douceur irrésistible, comme un petit goût de paradis. Dégustez-les en compagnie d’un café ou d’un thé, ou avec un verre de vin doux : Maury, Banyuls, Muscat ou tout autre produit similaire.
Pour le reste, on se nourrit actuellement de tomates ! Rose de Berne, green zebra, ananas, cerise, miel du Mexique, cocktail clémentine, mirabelle blanche, prune noires, cornue des Andes… Il y en a de toutes les couleurs et de toutes les formes. Un de ces jours, je ferai un billet tomates, promis.

Biscotti au safran, miel, pignons et noix

Pour 30 à 40 biscotti :
– 215g de farine T45
– 120g de sucre en poudre
– 30g de miel doux
– 30g de cerneaux de noix entiers
– 50g de pignons de pin préalablement torréfiés
– une dizaine de filaments de safran (le safran en poudre ne convient pas pour cette recette)
– 2 petits œufs
– 1 c. à café de levure chimique
– 1/2 c. à café de bicarbonate de soude
1. Préchauffez le four à 160°C. Travailler les œufs, le sucre, le miel et les filaments de safran au fouet électrique pendant 5 bonnes minutes. Le mélange doit doubler de volume.
2. Tamisez la farine, la levure et le bicarbonate. Incorporez à ce mélange les noix et les pignons de pin.
3. Versez ce mélange dans la jatte contenant les œufs et le sucre. Continuez à battre au fouet électrique pendant 1 minute, la pâte obtenue doit être assez ferme.
4. Garnissez une plaque à pâtisserie de papier cuisson. Formez deux boudins de pâte d’environ 5 cm de large, que vous disposerez côte à côte.
5. Faites cuire 40 à 45 minutes. Sortez du four, laissez les « pains » refroidir 20 minutes sur une grille, puis coupez-les en tranches de 1 cm de large environ.
6. Disposez les tranches sur la plaque à pâtisserie (toujours garnie de papier siliconé) et faite cuire 10 minutes supplémentaires, toujours à 160°C, en les retournant à mi-cuisson. Les biscotti vont sécher et dorer très légèrement.
7. Laissez-les refroidir complètement sur une grille avant de les ranger dans un endroit bien sec. Ils craignent l’humidité, mais, en général, on a tout mangé avant qu’ils n’aient eu le temps de ramollir.
Astuces :
– il est indispensable de battre longuement les œufs et le sucre à l’étape 1. pour obtenir la consistance recherchée : des biscuits tout légers et croquants, qui fondent dans la bouche. Si vous ne les battez pas suffisamment, le résultat sera compact et vous vous casserez les dents dessus.
– pour éviter que la pâte ne s’étale trop (ce qui donnerait des biscuits très longs et assez plats), réfrigérez-la 1h avant de former les boudins et d’enfourner ; ou bien déposez le papier cuisson dans un moule à bûche ou tout autre moule qui permette de limiter l’extension en largeur.
– ne réduisez pas le temps de la première cuisson : si le pain est trop humide, c’est qu’il n’est pas assez cuit. Vous aurez du mal à le couper en tranches. Si c’est le cas, remettez au four 5 à 10 minutes. Ne prolongez-pas la seconde cuisson, sinon les biscuits pourraient devenir durs et cassants.
– vous pouvez faire ces biscuits uniquement avec des pignons plutôt qu’avec un mélange de noix et de pignons. Vous pouvez aussi remplacer les noix par des amandes entières, non mondées.
* En ce 15 août, un clin d’oeil à l’antienne d’introït de la fête de l’Assomption (Gaudeamus omnes). En lieu et place d’une expression anglaise usuelle (enjoy !).



Outre ce merveilleux prunier, nous avons un autre arbre que jusqu’ici j’appelais « prunus », pensant que c’était un arbre d’ornement : un jeune arbre au tronc fin et droit, assez haut, au port érigé et fortement ramifié. Planté bien trop près de la maison, et à un endroit plutôt incongru. Il donnait jusqu’ici une poignée de petits fruits.


























