Des casseroles Jamie Oliver, une salade italienne et un clafoutis divin

Comme il est bon d’être chez soi, même au milieu d’un chaos de cartons et d’affaires éparpillées… Enfin toutes les pièces ne sont pas comme celle-ci, heureusement !

 

 

La bonne nouvelle du jour : ma cuisine est presque installée. J’ai ENFIN récupéré les magnifiques casseroles gagnées en novembre dernier sur le site l’Internaute Cuisine. Ces petites merveilles étaient entreposées dans la cave de mes beaux-parents depuis plusieurs mois, je ne les avais pas encore vues… Pour l’instant mes casseroles trônent dans la cuisine, elles donnent plutôt dans la psalmodie incantatoire que dans le grand air d’opéra. Mais tout de même, entre le bricolo et le rangement, la Natalia recommence à mitonner quelques petits plats.

La mauvaise nouvelle, c’est que les problèmes de connexion internet sont loin d’être résolus. Bataille engagée avec le fournisseur d’accès pour cause d’impossible connexion… de modem non reçu, de ligne fantôme, mais de facturation bien réelle…. tandis que l’ADSL a été mis sur une ligne qui est censée ne plus exister depuis 2 ans… M’est avis que je vais chasser le hotspot pendant quelques semaines encore, entre deux séances de scie-sauteuse, de perceuse-visseuse, où l’Homme m’a recrutée comme assistante (ce qui ne garantit pas la qualité du résultat final), entre quelques gros dossiers à rédiger pour le renouvellement de notre équipe de recherche, un remplacement dans un colloque aux fins fonds de l’Auvergne pour lire la communication d’un collègue empêché.

Et puis bientôt, il me faudra retourner à une certaine grande bibliothèque parisienne quittée il y a deux ans, puisque nous partions à Dakar… L’idée de reprendre un travail à horaires fixes, dans une administration, ne m’enchante guère. Ma vie de musicologue-chercheur / cuisinière amateur me convient bien, finalement. Enfin c’est ainsi, il faut bien gagner sa croûte, voire un peu plus… disons… de quoi s’offrir de temps à autre un petit détour par la Grande Epicerie (entre autres…)

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Salade italienne

La recette du jour n’est pas vraiment une recette, pourtant c’est l’un des mes plats préférés. Une salade à l’italienne. LA salade italienne, devrais-je dire. En tout cas, la mienne :

– roquette du marché, voire du jardin pour ceux qui ont des potagers dans leurs jardinières parisiennes (éviter les sachets, cela réussit fort mal à la roquette, je trouve…)
– parmesan en copeaux (âgé de 24 mois d’âge)
– mozzarella di buffala
– tomates à peine mûres. Si on en trouve qui soient mangeables. Avec encore un peu de vert et de jaune : c’est ainsi qu’on les mange en Italie. Passé ce stade, lorsque les tomates sont bien rouges, elles ne sont utilisées que cuites. Le problème c’est qu’en France, les tomates pas tout à fait mûres sont généralement très dures et insipides.
– tomates séchées réhydratées quelques heures et taillées en fines lamelles
– pignons de pin grillés à sec à la poêle
– bresaola ou jambon ou speck, ou encore de la coppa. A disposer au fond de l’assiette pour faire un “tapis”.
Evidemment on peut ajouter des aubergines grillées, des poivrons grillés, mais en version minimaliste c’est à mon avis largement suffisant (reste à adapter les quantités pour en faire un plat unique).

Pour aller avec cette salade, il faut une sauce :
– de grandes feuilles de basilic pilées au pilon (une bonne douzaine)
– de l’huile d’olive d’excellente qualité (olives de variété coratina, les plus herbacées, parfaites pour les salades)
-de la fleur de sel, du mélange 5 baies
– une pointe de vinaigre balsamique de Modène. Du vrai, pas ceux que l’on trouve partout et qui comportent du caramel… enfin si votre bourse le permet, car le vrai est rare, et vraiment cher. Et puis on ne force pas sur le vinaigre, autrement cela jure avec la mozzarella et le fromage. Il faut de la douceur dans cette salade.

Et pour finir, si on présente les assiettes un peu joliment, ça ne gâche rien.

 

 

J’aime déguster cette salade avec des pitas (oui d’accord ce n’est pas italien) toutes chaudes et moelleuses, si vous avez la chance d’avoir une épicerie orientale, un supermarché cacher à proximité de chez vous. On peut même ouvrir les pita et les farcir de la salade, cela devient un très chic sandwich.

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Clafoutis de Mingoumango

Comme les choses les plus simples sont souvent les meilleures, pour peu qu’on soit intraitable sur la qualité des ingrédients, on finira ce repas avec un clafoutis façon Mingoumango (et finalement pas si simple que cela… fallait trouver l’idée d’associer poudre d’amandes et ricotta…). Un clafoutis littéralement renversant, mais ça, vous le savez déjà si vous lisez son blog…

Pour une fois pas de variante perso (à part le sucre rose sur le dessus, pour le décor) : j’ai suivi la recette à la lettre. Pour avoir goûté ses macarons et un cake chocolat-épices, je peux vous dire que Mingoumango est très douée pour la pâtisserie (quoi qu’elle en dise parfois…) Ce clafoutis est vraiment très bon, très moelleux, dense en même temps. Sans doute aussi est-ce le dernier de la saison, car les cerises commencent à se faire rares sur les marchés.

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