Que d’eau ! Sablés à la Vache qui rit

Après une panne sèche de deux jours, l’eau est revenue en force chez Natalia.

La Sénégalaise des eaux ne s’est jamais déplacée contrairement à ce qu’elle avait annoncé avec force incantations. Allah a oeuvré pour elle… c’est sans doute ce qu’elle attendait. Ou plutôt : la société en charge des travaux à hauteur de notre maison a finalement décidé de nous rebrancher. Ben oui, pas de canalisation cassée en fin de compte. De guerre lasse je me suis pointée sur le chantier pour demander aux ouvriers ce qu’il en était. Ils nous avaient tout simplement débranchés du réseau, comme ça, sans prévenir. Je leur ai demandé quand ils comptaient nous rebrancher. En guise de réponse, on me gratifie d’un haussement d’épaules et on me tourne le dos.

Je rentre chez moi plus désespérée que jamais, me préparant à affronter ce régime sans eau pendant un nombre de jours indéterminé. Mais miracle, on a eu pitié de nous, 1/4 d’heure plus tard, j’entends avec joie la chasse d’eau des toilettes se remplir. Alleluia ! Mais comme vous allez voir Allah est grand, voir magnanime. A une heure déjà tardive de la soirée, un drôle de bruit d’écoulement d’eau me parvient du fond du jardin. Il fait nuit noire, je prends une lampe de poche, je vais voir. Cette fois la cuve de secours déborde ! Le flotteur d’arrêt d’alimentation n’a pas fait son oeuvre… Dans la pénombre la plus totale, moi, manuelle et bricoleuse née…, en l’absence de l’Homme, je cherche une vanne, un robinet à fermer. Mais je ne trouve rien. Oui je sais je suis nulle, mais on n’y voit rien, j’ai les mollets dans l’eau, les cafards grouillent aux alentours, j’ai des excuses.

Je m’apprête à entamer un chant de procession médiéval spécialement indiqué en cas de surabondance d’eau, et puis je me dis : non, on se calme ! J’appelle le voisin le plus sympa (il ne s’appelle pas Allah : parfois il faut prendre son destin en main). Je suis secourue en moins de 10 minutes, la vanne est fermée. Ouf. On va vivre sur la réserve jusqu’à ce que le niveau baisse et que le flotteur puisse à nouveau… flotter.

Pour vous dire à quel point Allah est généreux en matière d’eau, nous avons été gratifiés, cette nuit, vers 4 h30, de la première pluie de la saison, la première pluie depuis le mois d’octobre : voilà qui ne fera pas de mal au jardin, poussiéreux et étique comme jamais.

Avec tout ça j’ai repris le chemin de la cuisine et confectionné ces petits sablés à la Vache qui rit, une recette épatante qui vient du blog Paprikas. Ils sont absolument divins, ces sablés, croquants à souhait, avec un bon goût de beurre, un peu salés grâce à la vache qui rit, avec ces petits grains de sucre (cassonade pour moi) pour enrober le tout. Miam, merci Nadia !!!

Sablés à la Vache qui rit

Pour 30 biscuits environ :
Préparation : 20 mn
Cuisson : 12 mn

Ingrédients :
– 3 portions de la vache qui rit
– 90 g de beurre ramolli
– 60 g de sucre semoule
– 1 vanille
– 1 cuillère à café de levure chimique
– 200 g de farine
– 20 g de cassonade ou de sucre blond pour la décoration

Préparation :

1. Préchauffez le four à 180°C.
2. Dans un grand saladier, mélangez le fromage, le beurre, le sucre et la vanille. Travaillez le tout jusqu’à ce que vous obteniez une crème bien lisse.

3. Ajoutez la levure et la farine tamisées. Mélangez puis formez un pâton.

4. Mettez les 20 g de cassonade dans une assiette plate. Etalez la pâte au rouleau sur un plan de travail puis découpez avec un emporte-pièce de votre choix. Mettez la face de chaque biscuit sur la cassonade puis placez les biscuits sur une plaque allant au four garnie de papier cuisson.

5. Mettez les biscuits à cuire pendant 12 mn.

Les biscuits se conservent très bien dans une boite hermétique.

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