Retour à Dakar…

Après une semaine de dépaysement total sur un joli bateau sillonnant le fleuve Sénégal entre Saint-Louis et Podor (le bateau de la photo dans le dernier billet).

Activité proche de zéro, en dehors de la contemplation : celle des paysages, de la faune et de la flore, de la vie quotidienne des riverains. Conversation avec les autres passagers, quelques excursions dans les villages alentours, et c’est tout.

La gastronomie n’est pas le but de ce genre de voyage, mais j’ai tout de même rapporté deux mortiers et pilons de taille respectable, modèle local bien entendu. Bien plus grands que ceux de nos cuisines occidentales, puisqu’ils servent essentiellement à piler le mil.


Qu’un “toubab” (un blanc) veuille acheter ce genre d’objet suscite généralement l’étonnement. Et je ne peux m’empêcher de me moquer de moi-même, car il est clair que la bouillie de mil ne fait pas partie de nos menus… Enfin, si un de ces jours il faut que je me lance dans la vente de pesto genovese ou de pâtes de curry pour arrondir mes fins de mois (ou de gomasio… c’est plus tendance à ce qu’il paraît), ces mortiers me rendront bien service. En attendant, je vous le concède, leur usage sera plutôt décoratif. Au sujet du retour en force de cet outil “un peu primitif” dans nos cuisines, Grand Chef a laissé le mois dernier un billet poêlant sur A la bonne vôtre : le pilon, c’est bobo.

Depuis le retour, je me suis sens un peu flemmarde. Deux œufs aux plats, deux toasts pour le dîner d’hier. Et encore, c’est mon homme qui a tout fait. Aujourd’hui, un peu de poisson grillé, de la ratatouille, des fraises au sirop de basilic.

Après avoir été faire les courses ce matin, je n’ai ressenti qu’un enthousiasme modéré face aux victuailles qu’il fallait laver au permanganate de potassium, rinçer, essorer, découper, essuyer, congeler ou ranger au frigo. J’ai encore fait appel à Monsieur pour le nettoyage d’un kilo de tout petits calamars sortant directement de l’eau (du sable, je devrais dire)… Leur sort n’est pas encore tout à fait fixé, mais je vous tiendrai au courant.

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