Désertion culinaire, mais quelques nourritures musicales

Vous l’avez constaté, je suis plus que discrète depuis quelques jours.

L’Homme et moi sommes certes partis en vacances, quelques jours, pas bien loin dans l’Ouest, au frais et sous un ciel souvent gris, mais dans une adorable maison d’hôtes avec vue sur la campagne, verger, chevaux et basse-cour. Le but était d’aller écouter les concerts d’un Festival de musique baroque, non loin d’une abbaye bien connue des musicologues médiévistes.

Tout ceci n’explique pas le silence quasi monastique de mes casseroles. Pour qu’une obsédée culinaire de mon espèce déserte aussi brutalement, que s’est-il donc passé ?

Non, je ne me suis pas faite nonne. Ni ermite. 

Non, je n’ai pas été mutée sur les Îles Sandwich du Sud

Non, je n’ai pas été engagée dans un job à 2×35 heures par semaine

Non, je ne suis pas malade (encore que…)

En fait, me voilà affublée d’un affreux mal de mer. Cela va durer quelque temps (Dieu seul sait combien). Je vous laisse en deviner les raisons possibles ;-).

Donc je fuis le frigo, le resto, le marché, les blogs de cuisine, mes magazines préférés. L’idée même de publier l’une des dizaines de recettes dégustées et photographiées ces derniers mois me donne des hauts-le-coeur. Pas drôle, mais alors, pas du tout.

Heureusement, l’Homme s’est mis aux fourneaux pour organiser notre survie alimentaire.

Le temps que l’appétit et l’énergie reviennent, je vais donc rester en peu en retrait. Pour vous faire patienter, j’ai mis un peu de musique sur le blog. J’en ajouterai au fil des jours. Comme cela, les casseroles ne seront pas tout à fait muettes. En cas d’intolérance à la musique ancienne, vous pouvez toujours faire taire le lecteur MP3 en cliquant sur le bouton pause.

A bientôt !

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