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Moelleux chocolat-gingembre confit, caramel aux fruits de la passion

Le moelleux au chocolat plaît à tout le monde… Pour varier un peu, il est relevé d’une pointe de gingembre confit, servi avec un caramel fruité et une boule de sorbet passion. C’est un moelleux un peu tropical, en somme.

Moelleux chocolat gingembre confit, caramel aux fruits de la passion

Pour les moelleux
– 150 g de chocolat noir
– 3 œufs
– 50 g de sucre
– 35 g de farine
– 50 g de beurre demi-sel
– 1 cuillère à soupe de gingembre confit coupé en petits dés

Pour le caramel aux fruits de la passion
– 150 g de sucre en morceaux si possible
– 1 cuillère à soupe d’eau
– 4 fruits de la passion (autrement appelés maracujas)

Pour la touche finale : du sorbet aux fruits de la passion (tout prêt, ou maison, mais je n’ai pas de recette à vous donner aujourd’hui…)

1. Récupérer la pulpe des fruits de la passion à l’aide d’un tamis ou d’une passoire. Réserver les pépins pour le décor.

2. Faire chauffer le sucre et l’eau dans une petite casserole. Laisser fondre sans y toucher et en remuant la casserole pour homogénéiser le tout. Lorsque le caramel prend une couleur rousse, retirer du feu et décuire immédiatement avec la pulpe des fruits de la passion (attention aux projections).

3. Remuer énergiquement. Laisser refroidir et réserver au frais environ 1 heure.

4. Beurrer et sucrer légèrement 4 ramequins et les placer au réfrigérateur pour que le beurre durcisse. Préchauffer le four à 240°C.

5. Faire fondre le chocolat et le beurre au bain-marie. Dans un saladier, mélanger le sucre et les œufs jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Incorporer le chocolat puis la farine et le gingembre confit.

6. Remplir les ramequins aux 3/4 et mettre au four 10 minutes environ (selon la taille des ramequins, votre four, etc.). Laisser tiédir 5 minutes.

7. Retourner les moelleux encore chauds sur des assiettes nappées de caramel. Garnir d’une boule de sorbet. Décorer de quelques graines de fruits de la passion et/ou de lamelles de gingembre confit.

Compotée de pommes tatin express

Comment retrouver en 15 minutes le goût de la tarte tatin ? En cuisant des pommes à feu vif, dans un caramel au beurre et à la crème…

On peut améliorer cette « base » en accompagnant d’une boule de glace à la vanille ou au pain d’épices, ou une tranche de pain d’épices, de spéculoos, ou en faire une version crumble… et pour finir refaire une vraie tarte tatin !!

Compotée de pommes tatin express

Pour 4 personnes :
– 4 pommes acidulées (reinettes, boskoop, Canada grises)
– 6 c. à soupe rases de sucre
– 1 cuillère à soupe d’eau
– 1 pincée de cannelle
– 20 g de beurre demi-sel
– 2 cuillères à soupe de crème fraîche (épaisse)

1. Eplucher les pommes et les couper en morceaux pas trop gros (1,5 cm de côté environ).

2. Verser le sucre mouillé d’1 cuillère à soupe d’eau au centre d’une grande poêle. Mettre sur feu vif et laisser cuire sans y toucher jusqu’à obtenir un caramel (on peut remuer la poêle de temps en temps pour homogénéiser la cuisson). Attention à ne pas faire trop cuire le caramel sinon il deviendra amer. Lorsque la couleur devient rousse, jeter les pommes pour les saisir. Remuer avec une spatule en bois. Il est normal à ce stade que le caramel se fige en paquets un peu durs autour des morceaux de pommes, il va se détendre par la suite.

3. Au bout d’une minute, ajouter le beurre et la cannelle et prolonger la cuisson à feu vif, en remuant constamment, jusqu’à ce que les pommes soient tendres et dorées de tous côtés

4. Retirer la poêle du feu. Ajouter la crème fraîche et mélanger à nouveau pour bien enrober les pommes.

Servir tiède de préférence. Mais froid, c’est très bon aussi…

Curry rouge de boulettes de poisson

Un classique thaï très rapide à préparer, et qui permet de faire manger du poisson aux plus récalcitrants… tout en dépaysant les papilles.

Curry rouge de boulettes de poisson

Pour 4 personnes :
– 600 g de filets de poisson blanc frais ou surgelé
– 2 c. à soupe de pâte de curry rouge thaïlandais (les pâtes toutes prêtes de marque Blue Elephant sont parfaites… mais un mélange maison est toujours 100 fois meilleur)
– 2 gousses d’ail
– 1 c. à soupe de Maizena
– 2 c. à soupe de sauce de soja
– 1 bouquet de coriandre avec le pied si possible (sinon les tiges conviennent)
– 2 c. à soupe de sauce de poisson
– 1 c. à soupe de sucre de palme (à défaut, du sucre blond ou roux)
– 2 c. à soupe de jus de citron vert
– 1 tige de ciboule chinoise émincée
– 40 cl de lait de coco

1. Passer les filets de poisson au mixeur avec l’ail, le pied (ou 2 ou 3 tiges) de coriandre, la sauce de soja et la Maizena.

2. Confectionner des boulettes de 2 cm de diamètre environ. Les mettre au réfrigérateur 1/2 h pour les raffermir.

3. Faire chauffer une cuillère à café d’huile dans un wok ou une marmite et y faire revenir la pâte de curry rouge jusqu’à ce qu’elle embaume. Ajouter petit à petit le lait de coco en remuant constamment. Porter à ébullition, puis réduire le feu.

4. Faire cuire les boulettes dans ce mélange pendant 5 minutes à feu doux. Ajouter le jus de citron, le sucre, la sauce de poisson et l’oignon vert. Faire cuire encore 2 minutes.

5. Parsemer de feuilles de coriandre et servir avec du riz jasmin (ou tout autre riz parfumé).

Le curry rouge est assez relevé ; si vous préférez un plat plus doux, réalisez la même recette avec une pâte de curry jaune. C’est tout aussi bon !

Velouté de jade (à la courge massue d’Hercule)

Les variétés de courges sont infinies… L’autre fois je suis tombée sur des sortes de courgettes très longues, en forme de massue, avec une extrémité fine et recourbée. A quoi cela pouvait bien ressembler, une fois cuisiné ? La curiosité a été plus forte. J’en ai acheté. J’ai cherché sur internet quel pouvait bien être le nom de cette courge et comment cuisiner la chose. Sur la première question, j’ai fini par trouver : courge massue d’Hercule ! De la famille des gourdes ou calebasses. Rien moins que çà !

Quant à la cuisiner… eh bien, je n’ai rien trouvé sur le web ! Les gourdes n’ont pas encore envahi la blogosphère culinaire. Tant mieux, à tout point de vue !! Donc j’ai improvisé. Lorsque j’ai coupé ces courges, j’ai trouvé qu’en dépit d’une peau assez dure, l’intérieur ressemblait beaucoup à une jeune courgette. J’ai décidé d’en faire une soupe.

Le résultat, ma foi, n’était pas mal du tout. Mais la « gourde d’Hercule » reste assez fade. J’ai voulu accentuer le côté « doux » avec la patate douce, qui donne un peu de corps à la soupe, en prime. Le gingembre, l’ail, la ciboule et le poivre permettent de relever l’ensemble. La couleur de ce velouté est superbe et a tout de suite inspiré à mon mari la comparaison avec le jade. Voilà ! Au bout du compte c’est une soupe parmi tant d’autres, pas spécialement extraordinaire, mais qui change du poireau-pommes de terre.

 

Velouté de jade

– 500 g de courges massues d’Hercule ou de courgettes à peau vert clair (pour la couleur évidemment)
– 2 patates douces à chair blanche (environ 200 g)
– 5 cl de crème fraîche épaisse
– 1 gousse d’ail
– 1 tige de ciboule chinoise
– 1 cm de racine de gingembre frais
– quelques feuilles de coriandre
– sel et poivre du moulin
– 1 noisette de beurre
– 40 cl de bouillon de volaille

1. Hacher menu la gousse d’ail, le gingembre frais et la ciboule. Couper les courges et les patates en morceaux.

2. Faire revenir l’ail, le gingembre et la ciboule dans une noisette de beurre, à feu très doux. Ajouter les légumes. Mouiller avec le bouillon de volaille, saupoudrer d’une cuillérée à café rase de fécule de pomme de terre et laisser mijoter environ 30 minutes jusqu’à ce qu’ils soient tendres.

3. Passer le tout au mixeur. Ajouter la crème fraîche, poivrer généreusement, saler un peu si nécessaire, et servir décoré de feuilles de coriandre

Coupes glacées litchi-rose, chantilly de coco

Très franchement, l’Homme et moi n’aimons pas particulièrement fêter la Saint-Valentin parce que nous considérons que l’amour ne se célèbre pas à dates fixes ! Néanmoins je vous livre cette recette concoctée récemment pour un simple déjeuner en tête à tête, et qui par ses couleurs et sa douceur, se prête tout à fait à la circonstance…

Une fausse chantilly 100% coco, ferme et crémeuse, pour accompagner un sorbet lichti parfumé à la rose : ce dessert en rose et blanc est destiné aux amoureux unpeu… « fleur rose » !

Coupes glacées litchi-rose, chantilly de coco

Proportions pour 2 tourtereaux (ayant un appétit d’oiseau) :

– une douzaine de litchis frais
– du sorbet rose-litchi (voir ma recette de sorbet litchi-rose). Si vous n’avez pas le temps de le préparer vous-même, prenez celui de François Théron chez Picard (en petits pots individuels)
– 20 cl de crème de coco (plus épaisse que le lait de coco : marque Kara ou Blue Elephant)
– 1 sachet de fixe-chantilly
– 2 cuillères à soupe rases de sucre glace

Au choix ou cumulés, pour la touche finale : 2 biscuits roses de Reims réduits en poudre, un peu de sirop de rose, quelques pétales de roses fraîches ou des boutons de roses séchés ou tout simplement de la noix de coco, en fonction de l’humeur !

1. Au moins 2 heures avant, mettez le lait ou la crème de coco et un saladier au congélateur. Cette précaution conditionne la réussite de la chantilly de coco.

2. Battez le lait de coco au fouet électrique pendant 1 min. Ajouter le sucre glace et le sachet de fixe-chantilly. Continuez à battre jusqu’à obtenir une crème bien ferme. Réserver au frais.

3. Dans des coupes à glace ou des verres transparents, disposez selon votre inspiration les litchis frais pelés (et dénoyautés si possible), une ou deux boules de sorbet. Couvrez de chantilly au coco.

Enfin, laissez parler votre fantaisie pour le décor : biscuit de Reims pilé, sirop de rose, pétales de rose ou tout simplement de la noix de coco râpée. Réservez au freezer ou au congélateur jusqu’au moment du service.

Ces coupes peuvent être préparées quelques heures à l’avance et stockées au congélateur. Il suffira de les placer 1 heure au réfrigérateur ou quelques minutes à température ambiante avant de les déguster.

 

Un cheesecake façon sernik polonais

Le cheesecake en version presque polonaise (le sernik), ça vous dit ? Je dis « presque » parce que normalement, un sernik polonais se fait avec un fromage spécifique, sorte de fromage blanc très égoutté, appelé « twarog ». Inutile de vous dire que je ne suis pas près d’en trouver à Dakar…

Cheesecake façon sernik polonais

La crème :
– 250 g de ricotta
– 125 g de mascarpone
– 20 cl de crème fraîche épaisse
– 4 œufs
– 100 g de sucre semoule
– 20 g de farine
– 20 g de fécule de pommes de terre
– 1 c. à café de levure chimique
– 60 g d’écorces d’agrumes confites et de raisins secs (préalablement gonflés dans un mélange eau-rhum)
– le zeste râpé d’un citron non traité
– 1 pincée de cannelle

La base (si vous en mettez une, cette fois, je ne l’ai pas fait, en Pologne certains sernik ont une base, d’autres non) :
– 250g de farine
– 50g de sucre
– 1 œuf
– 75g de beurre
– 4 cl de crème fraîche
– 1 sachet de levure chimique

1. Mélanger les écorces confites et les raisins secs avec la farine, la levure et la fécule.

2. Confectionner la pâte, former une boule et mettre au frais 1/2h après avoir filmé. Préchauffer le four à 150°.

3. Séparer jaunes et blancs des œufs. Fouetter les jaunes avec le sucre, jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajouter les fromages, puis la crème fraîche sans cesser de fouetter, puis le mélange farine-levure-fécule et fruits. Ajouter le zeste de citron râpé. Mélanger soigneusement.

4. Battre les blancs d’œufs en neige ferme. Incorporez à la préparation au fromage.

5. Etaler la pâte et la disposer dans un moule à charnière légèrement beurré de 20 cm de diamètre. Piquer la pâte. Verser la crème par dessus.

6. Faire cuire 1h environ. Laisser refroidir dans le four éteint, puis à température ambiante.

Soupe de navets Croissy, lard croustillant et petits croûtons

Le navet seul dans une soupe, oui, ça peut être très bon, à condition de choisir une variété douce, peu amère, comme ici le navet Croissy, blanc et long. Mais on peut varier les plaisirs en faisant cette recette avec des boules d’or, ou avec des rutabaga (chou-navets), ou encore au printemps avec de petits navets nouveaux, bien sûr.

Soupe de navets Croissy
lard croustillant et petits croûtons

 

– 600 g de navets nouveaux ou de navets Croissy
– 200 g de pommes de terre
– 1 oignon
– 1/2 l de bouillon de volaille
– 10 à 15 cl de lait
– 10 cl de crème fraîche épaisse
– sel, poivre
– 4 très fines tranches de poitrine fumée (pancetta italienne par exemple)- 2 tranches de pain de campagne (s’il est un peu rassis c’est encore mieux)

1. Peler les navets et les pommes de terre, les couper en morceaux. Emincer l’oignon finement.

2. Faire revenir l’oignon dans un peu de beurre, à feu doux, sans le faire colorer.

3. Ajouter les pommes de terre et les navets, puis mouiller avec le bouillon de volaille. Faire cuire à feu doux et à couvert pendant 30-35 minutes, jusqu’à ce que les légumes soient tendres.

4. Mixer le tout, ajouter le lait (la quantité peut varier en fonction de la consistance désirée), la crème fraîche, rectifier en sel et poivre, réserver au chaud.

5. Découper le pain de campagne en petits dés. Faire chauffer une poêle, y déposer le pain (sans huile), laisser déssécher 3 minutes à feu vif, en remuant constamment. Ajouter alors les tranches de poitrine fumée, les faire dorer à feu vif pour qu’elles deviennent bien croustillantes, tout en continuant à remuer pour que les croûtons s’imprègnent de la graisse de cuisson.

Servir la soupe dans des petits bols ou des assiettes creuses, déposer une tranche de poitrine et répartir les croûtons sur le dessus.

Fondant de patates douces

Que faire de patates douces quand on n’a pas envie de purée ou de frites ? Un « gâteau patate », comme dans les îles, bien sûr !

En collectant diverses recettes trouvées sur le net de ce dessert, je me suis aperçue que la plupart du temps, on utilisait des patates douces à chair orange, censées être plus savoureuses et plus sucrées. Mince alors…

Pour ma part, au Sénégal, je n’ai jamais trouvé que des patates à chair blanche et à peau beige clair, dont la chair est si ferme que les peler et les couper est assez fastidieux. C’est une chiair qui « bleuit » au contact de l’air et rend les mains un peu collantes. A mon avis elle est plus facile à employer dans un gâteau que la patate douce à chair orange que je connaissais jusqu’ici, car moins aqueuse et absolument pas filandreuse. Son goût est bien sucré et rappelle un peu la châtaigne.

Bref, moi je préfère la patate douce à chair blanche et c’est tant mieux puisqu’ici je n’ai pas le choix. Mais du coup je craignais que les recettes employant des patates à chair orangée ne conviennent pas à des patates blanches…

Donc j’ai concoté ma propre version du gâteau patate… dont la texture toute douce, toute fondante est un peu inhabituelle, mais plaira aux enfants et aux amateurs de sensations régressives. L’association vanille-cannelle-rhum donne ce petit goût des îles typique. C’est assez consistant et donc à réserver au petit-déjeuner ou au goûter plutôt qu’à une fin de repas…. Enfin il se conserve très bien. Il est même meilleur le lendemain.

Fondant de patates douces

Pour 8 personnes :

– 600 à 700 g de patates douces à chair blanche (pour obtenir 500 g de purée)
– 15 cl de lait concentré non sucré
– 15 cl d’eau
– 3 œufs
– 150 g de sucre
– 25 g de beurre
– 50 g de fécule de pommes de terre
– 1/2 gousse de vanille
– 1/2 cuillère à café de cannelle
– 1 cuillère à soupe de rhum (ou, mieux encore, de rhum arrangé)

1. Préchauffer le four à 180°C. Eplucher les patates, les couper en gros morceaux et les faire cuire à la vapeur jusqu’à ce qu’elles soient tendres (environ 15 minutes).

2. Passer les patates au moulin à légumes pour obtenir 500 g de purée. N’utilisez pas le mixeur, la purée deviendrait très collante et difficile à travailler.

3. Mélanger la purée au lait concentré et à l’eau. Ajouter la vanille et la cannelle, le rhum, les œufs, le sucre, la fécule tamisée et le beurre fondu. Mixer le tout 1 ou 2 minutes pour obtenir une pâte bien homogène.

4. Verser la pâte dans un moule à manqué de 22 à 24 cm de diamètre généreusement beurré s’il n’est pas en silicone.

5. Cuire 30 minutes à 180°C puis baisser le four à 150°C et prolonger la cuisson de 15 à 20 minutes. Le fondant reste peu coloré sur le dessus, ce qui ne veut pas dire qu’il n’est pas assez cuit.

La touche finale : une fois le fondant complètement refroidi, le saupoudrer de cassonade et le faire caraméliser au gril comme une crème brûlée, ou le tartiner de lemon curd (comme sur la photo), de marmelade, de gelée…

Confit d’écorces de mandarines au miel

Toujours des agrumes, confits si possible… ! C’est l’hiver ici aussi en Afrique, et on mange des oranges, des clémentines, des pamplemousses en quantité. Ne jetez plus vos épluchures de clémentines… Ces petites friandises sont si belles à voir et sentent si bon que j’en mets partout…

Confit d’écorces de mandarines au miel

– 50 g d’écorces de petites clémentines à peau fine (ce détail a son importance, le résultat sera plus amer si ce sont de grosses écorces)
– 50 g de miel liquide parfumé (miel d’oranger, de châtaignier, de sapin…)
– 50 g de sucre – 150 g d’eau (= 15 cl)

1. Tailler les écorces en lamelles de 2 à 3 cm de long sur 1 à 1,5 mm de large, au couteau ou avec une paire de ciseaux.

2. Mettre les écorces dans une casserole, couvrir d’eau à hauteur, porter à ébullition 3 minutes. Egoutter, laisser sécher un peu.

3. Ajouter l’eau, le sucre et le miel. Faire confire à feu très doux en surveillant constamment pour ne pas laisser caraméliser le sirop. Les écorces doivent cuire jusqu’à absorption du sirop, mais rester tendres.

Ces écorces confites se conservent très bien au réfrigérateur pendant 2 ou 3 mois. On peut les déguster dans les yaourts, en garnir les gâteaux, et en tartiner des muffins ou des briochettes…

Crème ou mousse au chocolat ? Crème mousseuse…

Je n’aime pas la mousse au chocolat. Pas possible ? Si. Je déteste. la plupart du temps, j’ai l’impression de manger du sucre et du gras, et pas ou peu de chocolat…

J’ai essayé toutes les recettes imaginables. C’est une question de texture, et aussi de goût. Jamais assez chocolaté à mon goût. Le plus souvent, ça sent l’œuf et le sucre. Et puis l’œuf cru, ici, à Dakar, mieux vaut se méfier… J’ai testé la mousse sans jaunes d’œufs : je ne trouve pas que ce soit beaucoup plus convaincant. Les blancs sont toujours trop abondants, ou alors la mousse est compacte.

Mon homme, lui, adore la mousse… Cette recette est une sorte de compromis entre une mousse et une crème, et sans jaune cru. Moi je trouve ça moyen, mais mon regard n’est certainement pas objectif…

Crème mousseuse au chocolat

Pour 6 à 8 ramequins environ :
– 25 cl de lait
– 25 cl de crème fraîche épaisse
– 3 jaunes d’œufs + 1 blanc
– 50 g de sucre semoule
– 150 g de chocolat noir pâtissier à 64% de cacao minimum
– 1 feuille de gélatine

1. Faire tremper la feuille de gélatine dans l’eau froide. Râper le chocolat dans un saladier.

2. Porter le lait et la crème tout doucement à ébullition. Pendant ce temps, fouetter les jaunes d’œufs avec le sucre. Ajouter le liquide chaud, remuer puis reverser le tout dans la casserole. Faire épaissir tout doucement sans cesser de remuer, comme une crème anglaise. Retirer du feu.

3. Verser la moitié de la crème chaude sur le chocolat, remuer pour faire fondre.Dissoudre la feuille de gélatine et ajouter au mélange. Verser le reste de crème, mélanger encore. Laisser tiédir quelques minutes.

4. Battre le blanc en neige ferme avec une pincée de sel et l’incorporer délicatement à la préparation. Verser dans de petits ramequins (ou dans un grand). Réfrigérer au moins 2 heures avant de déguster.

A la sortie du réfrigérateur, ces crèmes-mousses peuvent avoir une consistance un peu ferme en raison de la présence de gélatine. Je les sors 15 minutes avant de les déguster pour qu’elles soient plus souples.